Ce jeudi va commencer l'ultime étape de Coupe du monde de biathlon, en , du côté du Grand-Bornand. Une étape qui fait déjà beaucoup parler, et pas uniquement en bien. 

J-3 avant l'étape du Grand-Bornand, comptant pour la Coupe du monde de biathlon 2024/2025. Un moment forcément particulier, d'abord parce qu'il va se dérouler en . Ensuite, parce que les biathlètes tricolores enchaînent les podiums et même les victoires en ce début de saison. Autrement dit, les très nombreux spectateurs présents espèrent assister à une belle moisson de succès de la part des Français.

Côté organisation, le stade Sylvie-Becaert du Grand-Bornand, situé à 1000 mètres d'altitude à peine, doit, comme souvent, faire face à un sérieux manque de neige. Bonne nouvelle, il a beaucoup neigé sur les Alpes le week-end des 7 et 8 décembre dernier. Problème, le snowfarming avait déjà été sollicité par les organisateurs. Avec les contraintes environnementales qui en découlent.

Le snowfarming pointé du doigt au Grand-Bornand

Pour rappel, le snowfarming consiste à créer de la neige de manière totalement artificielle, à l'aide de carbone, et à la stocker pour la conserver puis l'utiliser en temps voulu. Un stockage qui se fait idéalement sur site. Hélas, au Grand-Bornand, la carrière à neige n'est pas encore pleinement opérationnelle.

Par conséquent, on a observé un balai de camions, effectuant plusieurs kilomètres afin d'apporter la neige sur le stade du Grand-Bornand. On parle de 5 à 6000 mètres cubes de neige, déplacés sur deux jours et demi. De quoi décontenancer les défenseurs de l'environnement. Qui ne comprennent pas pourquoi l'étape du Grand-Bo est maintenue en décembre, alors que les chutes de neige sont généralement faibles, voire inexistantes, à cette période.

Aussi, se pose la question de l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver, en , en 2030. En tout début d'année, biathlon français aura-t-elle même discours lorsqu'il s'agira d'évoquer le futur site olympique sur notre territoire ?