Dans une course à l'Europe haletante, l'OL recevait Lille en clôture de 3. Retour sur un duel au sommet depuis les gradins du Groupama Stadium.
Duel intense entre Lyon et les Dogues
Un parfum d'Europe enivrait les travées du Groupama Stadium dimanche soir. Déé au classement par l'éternel rival stéphanois quelques heures avant le coup d'envoi, l'OL se lance dans une mission commando afin de remonter sur le podium et continuer de rêver de Ligue des Champions. Mais face aux lyonnais se dressent des lillois désireux de cre l'écart avec ses poursuivants, afin d’assurer définitivement sa place dans l'élite européenne la saison prochaine. Un enjeu important, des joueurs de talent, une ambiance électrique et des ers lillois autorisés à venir encourager les leurs : tous les ingrédients sont présents pour une belle soirée de football.
Cependant, l’avant-match est terni par le caillassage d’un bus de ers lillois par un groupe lyonnais. Un incident regrettable, tant les déplacements de ers adverses sont rarement autorisés lors des rencontres entre deux équipes majeures du championnat. Cependant, les fans des dogues sont bien présents sur le parvis de l’enceinte lyonnaise et arborent fièrement leurs couleurs.
Dans les tribunes, le climat tendu qui régnait à l’OL il y a quelques semaines continue à impacter un Groupama Stadium qui n'affiche pas complet. Malgré cela, les deux virages répondent présent face à un parcage lillois qui parvient à se faire entendre.
Une belle opposition dans les gradins qui coïncide avec la grande intensité de la rencontre. Les deux équipes se projettent rapidement vers l’avant et ont à cœur d’ouvrir la marque rapidement. Après quelques offensives dangereuses du LOSC, c’est finalement l’ancien lillois Martin Terrier qui inscrit le premier but après onze minutes de jeu. Une ouverture du score qui provoque bien évidemment la joie des ers lyonnais, mais aussi un sentiment de soulagement tant la rencontre aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre. La rencontre est équilibrée et marquée par un engagement physique notable qui enflamme davantage les tribunes.
En seconde période, le match tourne en faveur des hommes de Christophe Galtier qui sont nettement plus entreprenants que les lyonnais. Une domination récompensée par l’égalisation de Loïc Rémy, formé à l’OL, sur une erreur de Jason Denayer cinq minutes après le retour des vestiaires. Moins de vingt minutes plus tard, c’est Boubakary Soumaré, auteur d’une très belle performance, qui donne l’avantage au LOSC de la tête. Le second acte de cette rencontre est une véritable douche froide pour les onze lyonnais et leurs 50 000 ers, l’ambiance en prenant un coup.
Mais le deuxième but lillois provoque une réaction d’orgueil chez les protégés de Jean-Michel Aulas. L’OL se réveille et est plus dangereux offensivement, rôdant aux abords de la surface du LOSC. En tribunes, ce nouvel allant donne du baume au cœur des ers lyonnais qui dédoublent leurs encouragements. La délivrance vient finalement de Léo Dubois à un quart d’heure du terme, clôturant ainsi cette rencontre sur le même score qu’au match aller.
Au coup de sifflet final, un sentiment déjà vécu mille fois hante les couloirs du Groupama Stadium : le regret de ne pas avoir su maintenir un haut niveau de jeu d’un bout à l’autre de la rencontre. Des visages partagés entre la délivrance d’une égalisation et la frustration d’un match nul dans une rencontre cruciale laissent échapper un constat général : « ça aurait pu être pire, mais on aurait dû faire mieux ».
Ce choc pour la Ligue des Champions s’achève donc sur un match nul qui ne fait pas les affaires de l’Olympique Lyonnais. Malgré leur retour à la troisième place, les lyonnais n’ont plus qu’un point d’avance sur Saint-Etienne. Le LOSC conserve quant à lui six points d’avance sur l’OL, et pourrait valider son ticket pour la prochaine Ligue des Champions ce week-end face à Bordeaux.