Le Maroc c'est imposé ce mardi au Stade Felix-Bollaert (Lens) devant le Burkina Faso (1-0) dans une ambiance de feu. Azzedine Ounahi est le seul buteur de la rencontre. Le sélectionneur marocain Walid Regragui a profité de la conférence de presse d'après-match pour revenir sur le terrible séisme qui a frappé le Maroc le week-end dernier.

Le week-end dernier la terre a tremblé au Maroc. Un violent séisme a frappé la région de Marrakech. Le bilan provisoire fait l'état de plus de 2 900 mots et des centaines de personnes sont toujours portées disparues. Cette rencontre contre le Burkina Faso était donc un match spécial pour les demi-finaliste de la Coupe du Monde 2022. Walid Regragui a dédié cette victoire aux victimes du séisme : “Ça n'a pas été un match facile à préparer. Mais il fallait jouer pour montrer que le Maroc savait se relever. Le Maroc ne s'arrête pas, même dans la difficulté. On était bien accompagnés par le public qui a répondu présent. Les joueurs voulaient faire plaisir à notre peuple. Beaucoup de gens avaient besoin de sourire au pays mais tout ça nous fait relativiser le foot. Des fois, on s'énerve pour un rien, pour une e ratée mais il y a plus important.”

Avant d'ajouter : “Nous ne sommes que des artistes. Des fois, on les déçoit mais pas ce soir. Je suis fier de mon peuple, on s'est regroupés, tout le monde y va de son aide, au Maroc ou ailleurs. On veut remercier tous ces gens qui se sont mobilisés pour nous. On est un peuple humble qui travaille, qui a des valeurs et quand on est touché, on se relève.

Un hommage vibrant du public marocain de Bollaert pour les victimes du séisme

Le Maroc a parfaitement réussi son hommage au victime du séisme de Marrakech. En raison du deuil national, il n'y a pas eu d'hymne ni de drapeaux pour la sélection du Maroc. À la place, une minute de silence a eu lieu avec la récitation de la Fatiha, la première sourate du Coron. Un avant-match émouvant pour les Lions de l'Atlas. Cela ne les a pas empêché de dominer la partie et de remporter le match grâce à un but de Azzedine Ounahi à la fin de la première période.